La Fontaine, Le Loup et le chien
Document complémentaire : Esope, le loup et le chien
- Une moralité complètement différente
- Un récit explicite, en prose, sans surprise
Structure du récit : un récit conçu en fonction de la moralité à induire
- Schéma narratif
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- Mise en évidence d’un dialogue central + dramatisation (on s’approche du théâtre)
- Chute et retournement de situation
- Passage de la fiction à la vérité générale (gnomique) : dernier vers.
- Passage d’un « cas particulier » de la simple relation de faits (assertorique) qui relèvent de la fiction à une vérité générale (apodictique)
Vivacité du ton
- Vers hétérométriques :
- analyse comparative des vers 3, 4 et 5 –> jeux sur les rythmes + allitérations
- « Majesté » supposée du chien VS vivacité agressive du Loup
- Narrateur versatile et « piquant » : caractérisation (désignations directes) des personnages qui traduisent une distance ironique, propre à induire une relation de complicité avec le lecteur (complicité dans le fait qu’on prend ses distances avec le personnage, qu’on en joue à sa guise)
Le dialogue : une caractérisation indirecte des personnages
- Rôle d’un dialogue : faire avancer l’action / caractériser les personnages / introduire des révélations.
- Ici on va caractériser la prétention du chien.
- Répartition de la parole :
- Un long développement de la part du Chien
- Le mot de la fin pour le Loup
- ==> une dénonciation de la complaisance dans l’asservissement (aux plaisirs de la bouche et de la flatterie)
A faire :
- par quels procédés la prétention du chien est-elle mise en évidence ? Analyser son raisonnement et ses arguments. De quoi se vante-t-il ?
- Relever également les enjambements : quels rejets ou contre-rejets sont mis en valeur ?