8/10 – Lecture analytique : Le Loup et le chien

La Fontaine, Le Loup et le chien

Document complémentaire : Esope, le loup et le chien

  • Une moralité complètement différente
  • Un récit explicite, en prose, sans surprise

Structure du récit : un récit conçu en fonction de la moralité à induire

  • Schéma narratif
    • Mise en évidence d’un dialogue central + dramatisation (on s’approche du théâtre)
    • Chute et retournement de situation
  • Passage de la fiction à la vérité générale (gnomique) : dernier vers.
  • Passage d’un « cas particulier » de la simple relation de faits (assertorique) qui relèvent de la fiction à une vérité générale (apodictique)

Vivacité du ton

  • Vers hétérométriques :
    • analyse comparative des vers 3, 4 et 5 –> jeux sur les rythmes + allitérations
    • « Majesté » supposée du chien VS vivacité agressive du Loup
  • Narrateur versatile et « piquant » : caractérisation (désignations directes) des personnages qui traduisent une distance ironique, propre à induire une relation de complicité avec le lecteur (complicité dans le fait qu’on prend ses distances avec le personnage, qu’on en joue à sa guise)

Le dialogue : une caractérisation indirecte des personnages

  • Rôle d’un dialogue : faire avancer l’action / caractériser les personnages / introduire des révélations.
  • Ici on va caractériser la prétention du chien.
  • Répartition de la parole :
    • Un long développement de la part du Chien
    • Le mot de la fin pour le Loup
    • ==> une dénonciation de la complaisance dans l’asservissement (aux plaisirs de la bouche et de la flatterie)

A faire :

  • par quels procédés la prétention du chien est-elle mise en évidence ? Analyser son raisonnement et ses arguments. De quoi se vante-t-il ?
  • Relever également les enjambements : quels rejets ou contre-rejets sont mis en valeur ?
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